Evelyne Côté

wolf+gang

In musique on 11/08/2009 at 12:38

Hier, soirée diamétralement opposée: l’Opéra de Montréal d’abord, et Simian Mobile Disco ensuite.

l'homme-oiseau

Papageno, l'homme-oiseau compulsif

À la salle Wilfrid Pelletier, c’était La flûte enchantée assurément le titre d’opéra le plus fif qui soit. Dixit ma date: « elle est bien mieux d’être enchantée, sa flûte ». Elle l’était. Et comme c’est du Mozart, et que Mozart était, comme on le sait, fou raide et peut-être même atteint de Tourette, on s’est beaucoup amusés.

Un xylophone volatil aux mains d’un homme-oiseau compulsif, un prince et une princesse un peu drabes, une Reine de la nuit aux cordes vocales époustouflantes et des animaux en peluche grandeur nature = 2 heures cinquante dans la tête d’un compositeur qui ne se prenait clairement pas toujours au sérieux. Jusqu’au 21 novembre. C’est cher, mais gâtez-vous.

Non, les plus sérieux, ç’a été les deux James de Simian Mobile Disco. Un show de lumières épileptique, des tounes qui torchent et une spectaculaire manipulation de celles-ci et de la foule (le duo boude le numérique, et fait tout ou presque en analogue… faut voir le filage qui va avec ça). Bref, des surprises à chaque pièce ou presque, à fond de train, et en acidulé.

Que ceux qui ont boudé le show sous prétexte que leur plus récent, Temporary Pleasure, est moins réussi que la bombe Attack Decay Sustain Release se mordent les doigts. Leur meilleur show ici à date, en trois visites si je ne m’abuse. Pas de vidéo pour l’instant, alors:

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