Evelyne Côté

Archive for 8 novembre 2009|Daily archive page

curieux béguin

In livres on 11/08/2009 at 13:46

Quel est notre rapport à Christian Bégin? Rions-nous de lui ou avec lui? Connaît-on le vrai Chrisitian?

Toutes fondamentales, ces questions ne trouvent pas de réponse dans le nouveau livre Curieux Bégin sur la route. Dans cet énième livre de recettes qui s’ajoute à la pile du manger sur le marché, on est surtout intéressé par la mise en page hyper réussie.

Bouquin Bégin

Évidemment, Bégin demeure le roi du commentaire légèrement déplacé, du syndrome too-much-information… On peut y apprendre à faire notre propre mousse de foie de volaille comme lui, ainsi que tout ce qu’il a dans son iPod (autre tendance que celle de jumeler préférences musicales personnelles et bouffe; Antoine Sicotte « le chef rebelle » le fait, et le fin oenologue François Chartier, depuis un petit bout de temps aussi).

Non franchement, juste pour la facture visuelle, c’est un livre original dans son genre, tant qu’on peut l’être avec des livres de recettes.

Et pour ceux qui ne le savaient pas encore, la première de Curieux Bégin, qui revient sur Télé-Québec le 8 janvier, se fera avec pour invité… Marc Labrèche. Rien pour régler nos démêlés avec Christian. Ça risque d’être délicieusement awkward.

Lancement du livre lundi à la Buvette Chez Simone.

krautrock

In musique on 11/08/2009 at 12:58

Et cet aprèm’, si on a abusé des mauvaises choses et que profiter du soleil nous dit autant que de s’enfiler les aiguilles dans la rétine, on regarde ce super docu de la super BBC, passée maître dans l’art de raconter la musique avec sa série BBC Four Programmes:

C’est sur le krautrock, ce dérivatif du rock qui adopte les qualités hypnotiques de l’électronique. Et et ça nous fait regretter de n’avoir pu rester pour la totalité des légendaires Faust à Pop Montréal en octobre dernier…

via Monsieur Seb.

wolf+gang

In musique on 11/08/2009 at 12:38

Hier, soirée diamétralement opposée: l’Opéra de Montréal d’abord, et Simian Mobile Disco ensuite.

l'homme-oiseau

Papageno, l'homme-oiseau compulsif

À la salle Wilfrid Pelletier, c’était La flûte enchantée assurément le titre d’opéra le plus fif qui soit. Dixit ma date: « elle est bien mieux d’être enchantée, sa flûte ». Elle l’était. Et comme c’est du Mozart, et que Mozart était, comme on le sait, fou raide et peut-être même atteint de Tourette, on s’est beaucoup amusés.

Un xylophone volatil aux mains d’un homme-oiseau compulsif, un prince et une princesse un peu drabes, une Reine de la nuit aux cordes vocales époustouflantes et des animaux en peluche grandeur nature = 2 heures cinquante dans la tête d’un compositeur qui ne se prenait clairement pas toujours au sérieux. Jusqu’au 21 novembre. C’est cher, mais gâtez-vous.

Non, les plus sérieux, ç’a été les deux James de Simian Mobile Disco. Un show de lumières épileptique, des tounes qui torchent et une spectaculaire manipulation de celles-ci et de la foule (le duo boude le numérique, et fait tout ou presque en analogue… faut voir le filage qui va avec ça). Bref, des surprises à chaque pièce ou presque, à fond de train, et en acidulé.

Que ceux qui ont boudé le show sous prétexte que leur plus récent, Temporary Pleasure, est moins réussi que la bombe Attack Decay Sustain Release se mordent les doigts. Leur meilleur show ici à date, en trois visites si je ne m’abuse. Pas de vidéo pour l’instant, alors: